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Photo du rédacteurJosée Mercier

Un secret de famille bien gardé

Je possède un trésor que j'hésite à partager. Pourquoi ne garder ce secret que pour moi? Voici la réponse.

C'est l’heure de mon rituel quotidien d’écriture de gratitudes et de célébrations. O.K., je t’avoue, je manque d’assiduité par moments, mais chaque fois que je prends un instant pour le faire, ça me fait un bien fou.


Je ressens soudainement l’envie de te parler de ma famille. Alors que j’expose ma réalité familiale dans mes livres, je suis plutôt discrète ici, sur les réseaux sociaux. Je sais, nul besoin de me justifier. Il s’agit simplement pour moi d’être transparente.


Ma famille, c’est ce qui est le plus cher à mes yeux. C’est ce que j’ai créé de plus beau et ce dont je suis le plus fière. Tu peux à peine t’imaginer le nombre de fois où je me suis retenue (et encore) pour ne pas publier des photos. Je vis parfois des moments magiques que j’aimerais tellement partager avec toi. À la fois, je suis égoïste. J’ai envie de garder ces moments sacrés juste pour moi. Souvent, de toute façon, ces moments de connexion à eux n’ont eu droit à aucune photo, trop concentrée que j'étais à vivre l’instant présent.


Ces moments se passent souvent dans la simplicité. Un échange de regard complice, un fou rire en faisant la vaisselle, en lisant collés sur le divan, tous ensemble. Une fierté de voir ces enfants gagner en autonomie, de constater qu'ils sont fiers d’eux ou d'assister à la joie suscitée par l’annonce d’une bonne nouvelle.


Il faut dire aussi que c’est très important pour moi de les respecter. Ainsi, plusieurs membres de mon clan n’aiment pas faire la une. J’ai envie de les respecter même si, parfois, j’aimerais tellement vous les montrer.


Au risque de me répéter, je suis vraiment fière d’eux, incluant chéri. Mes enfants ont maintenant entre 11 et 17 ans, et j’adore voir leur personnalité respective se développer. Parfois, ça fait mal aux yeux! C’est toujours frappant de reconnaître mes propres comportements dans les leurs. Houlala! Je peux transmettre de belles valeurs au même titre que des habitudes et des croyances contestables.


Même si je les aime de tout mon cœur, nous vivons ensemble des défis, parfois de taille. Évidemment que ce n’est pas toujours rose. Ça aussi, j’ai parfois envie de t’en parler. Je choisis toutefois de me taire.


En revanche, peut-être que ça t’aiderait à te dire que tu es normale, qu’il n’y a ni humain, ni famille de parfaits. D’un côté, il y a une part de vrai là-dedans. Chaque famille a sa propre histoire, ses propres défis. Mais en même temps, si tu te sens alors normale ou imparfaite, n’est-ce pas là une belle façon de se conforter et de rester dans ses vieilles habitudes qui, je l’avoue, me font parfois sentir « cheap » et mal?


Je m’éloigne du sujet. Non, pas tant, ma famille étant le prétexte à ce qui suit.

Si, au contraire, chacun de nous était déjà parfait? Je spécifie ici que « parfait » est loin de correspondre à des normes de beauté, à un poids sur la balance ou à des comportements exemplaires.


Je dirais plutôt « parfait » dans l’optique que chacun de nous a sa place, ses caractéristiques propres, qu'il est unique et cela est parfait.

Si je compare avec la nature, qu’est-ce qui fait que tu trouves la nature si belle? C’est sa diversité. C’est l’ensemble d’un tout.


Mets des milliards d’humains identiques.

Mets tous les arbres de la même essence, de la même taille.

Toutes les fleurs pareilles.

Tous les animaux similaires.

La même météo et la même température jour après jour.


Ouach!


Ce qui fait que j’apprécie le soleil, c’est parfois la pluie de la veille.

Ce qui fait que j’apprécie la forêt, c’est sa diversité.

Ce que j’apprécie chez toi, chez l’autre, c’est votre différence intrinsèque, votre unicité.

Et toi, tu veux vraiment te contenter d’être normale, identique à la masse?

Brille par ton unicité. Tu es parfaite ainsi. Quand je réalise que je suis déjà parfaite cesse alors un infernal combat intérieur de longue date : celui de toujours vouloir m’améliorer.


Lorsque je cesse de faire les choses pour m’améliorer, je les fais car ça me rend heureuse, un point c’est tout! Je m’active sans pression, juste parce que je me sens bien de passer à l’action et non plus parce que je veux être quelqu’un de mieux.

Voilà. Je sens que j’ai sauté du coq à l’âne! Je me reconnais bien. Ha! Ha! Ha!


Tout ce placotage pour dire que j’aime vivre au sein de ma famille. Que j’y vis des moments agréables et d’autres difficiles. Cependant, pour rien au monde je ne voudrais vivre la même histoire que quiconque. J'aime les miens, je fais de mon mieux et ce qui me rend heureuse.

J’ai cessé de vouloir m’améliorer à tout prix. Je m’active plutôt sous le signe du plaisir et de la découverte. Bon, j’avoue, il m’arrive de retomber parfois dans ce pattern. Mais ça aussi, c’est parfait!

Je te souhaite, à toi aussi, d’être le plus souvent possible en paix, d’être douce à ton égard. Si tu en ressens le besoin, n’hésite pas à demander de l’aide, à faire une lecture qui nourrit l’âme, à écrire, à consulter un professionnel. Je l’ai fait et cela a changé ma vie.

Peut-être que d’ici là, mon tout dernier livre, Placotage Naturel, peut t’aider à faire la paix davantage avec toi-même. Si tu as de l’intérêt, fais-toi plaisir et n’hésite pas à commander ton exemplaire. www.joseemercierauteure.com.


Prends bien soin de toi, du mieux que tu sais le faire.


Tu es formidable, ne l’oublie pas!

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